Samedi 19 août : (Villasimius - Arbatax :
Pas
difficile de se réveiller après une nuit pareille, surtout quand on n’a pas
dormi.
Maintenant,
le temps est couvert, le vent est de sud-est force 4-5, rafales 6. Impossible
de faire la moindre photo dans ce coin pourtant magnifique. Tout est gris et le
bateau bouge trop. Nous partons ventres vides en direction du port de Corallo.
Le passage du cap Carbonara (extrémité sud-est de
Stakhanovistes,
nous avançons sans profiter de la zone. La météo annonce de la grisaille pour
les deux jours à venir et du force 2 au nord de la zone. C’est rageant, mais
nous n’avons rien vu de la pointe sud-est.
Après
1h30 de navigation, nous voilà arrivés au port de Corallo. Le port est quasi
désert mais l’accueil y est très agréable. Ils cherchent vraiment à vendre
leurs infrastructures et les alentours. Quand on voit les listes d’attente pour
avoir une place de port en France, ça laisse rêveur…
Accompagnés
par des poissons volants, nous rejoignons Arbatax en 1h30. Nous passerons
l’après-midi à flemmarder dans une petite crique à 4 miles au sud d’Arbatax.
Dimanche 20 août : (Arbatax
– Cala Gonone : 28 miles)
Départ
pour Arbatax. Découverte du Cap Bella Vista, une sorte d’île, aux loisirs pour
petits et grands, creusée dans la roche rouge. Petits trains, terrasses
suspendues, ascenseur pour descendre à la plage (?!?),… On y trouve un bon
abri,
Le
port d’Arbatax se présente avec des bâtiments type « maisons
coloniales ». La petite ville ne présente rien
d’exceptionnel en dehors de la ligne de chemin de fer et la petite gare adossée
au vieux port. Le bateau quémande sa ration de sans plomb.
Cala Sisine.
En
réalisant un petit détour par les îlots postés au milieu de la baie, nous
relions Santa Maria Navarese. Le port propose de superbes infrastructures.
Après un petit resto à poissons, nous (ré) appareillons en direction de la Cala
Sisine, au cœur du Golfo di Orosei. La brume commence à se disperser. Les
falaises blanches se dressent sur plus de 300 mètres de haut. L’eau offre des
couleurs magnifiques. De petites plages de sable blanc et galets nichent aux
pieds des falaises. Le spectacle est grandiose malgré la grisaille. C’est
décidé, nous y passerons la journée du lendemain annoncée belle et calme (tout
arrive).
Nous
jetons l’ancre face à la Cala Sisine avec une armée de moustiques redoutables
et une houle suffisamment marquée pour passer la nuit à regarder la montre.
Lundi 21 août :
Le
réveil est difficile. A peine 4 heures de sommeil, mais le soleil est là. La
journée sera formidable. Nous repartons vers le sud pour longer l’ensemble des
falaises. Les photos valent mieux qu’un long verbiage. Enfin une journée
reposante.
Le
soir venu, nous choisissons d’assurer une nuit réparatrice en allant au port de
Cala Gonone. Ce port est le temple du semi-rigide. Un vrai parking à pneus qui
aurait aussi pu s’appeler Cala « Gommone ». Nous en rencontrerons un
autre à Porto San Paolo.
Il
y a très peu de places disponibles. Les infrastructures sont obsolètes, mais
l’accueil sympa.
Une dizaine de plages toutes aussi belles se succèdent le long des falaises.
Mercredi 22 août: (Cala Gonone - Santa Lucia :
Pas
de grasse mat’ possible. Le va-et-vient des loueurs tourne au grand prix
nautique. Nous évacuons à la hâte pour aller prendre notre petit déjeuner dans
une petite crique plus au nord. Malgré la présence de quelques touristes, le
silence et la tranquillité règnent. Le vent réapparaît brutalement, projetant
les parasols à plusieurs mètres de haut. Une méduse, la seule de la région, en
profite pour tatouer le bras d’Estelle.
Le
vent ayant retrouvé son rythme de croisière, nous repartons. Deux abris bâtis
derrière des digues ponctuent la partie nord du Golfo di Orosei. Plus loin,
nous coinçons une nouvelle fois le grappin par
Nous
passons le Capo Comino pour aller nous planter dans les dunes. L’eau y est
digne des Caraïbes. Nous profitons d’être dans le coin pour rechercher l’ancien
port de
Jeudi 23 août : (Santa
Lucia – Isola Tavolara :
Réveil
et petit déjeuner au son des chants de messe. Petite ballade dans Santa Lucia,
petit village de pêcheurs sans paillettes.
L’église
de Santa Lucia et la marina.
Nous
partons pour la magnifique plage de Brandighi (San Teodoro). L’après-midi sera
animée par deux paires de crétins envahis par l’idée que la trentaine de
bateaux au mouillage étaient trop près du rivage. Ils consacreront leur
après-midi à appeler la Guardia Costiera… qui ne viendra jamais.
Posada, village posté sur un piton rocheux. Plage
de Brandighi.
L’heure
de l’apéro se rapprochant, nous migrons dans la première anse après avoir passé
le Capo Coda Cavallo. Très belle et abritée quasiment de tous côtés, elle nous
permettra un mouillage paisible avec l’Isola Tavolara comme point de vue.
Magnifique mouillage à l’abri des îles Molara, Tavolara et du
Capo Coda Cavallo.