Jeudi 24 août : (Isola
Tavolara – Porto San Paolo :
Nous
quittons notre mouillage pour rejoindre l’île de
Ile de
En
rejoignant les terres, et après avoir croisé un cargo victime des nombreux
hauts fonds qui jalonnent cette zone de navigation, nous découvrons la petite
île de Piana, un petit bout de terre qui, dans une ère lointaine, avait dû se
détacher de Tahiti.
Piana.
A
l’heure de notre apéro quotidien, nous irons nous poster dans une petite anse
entre Porto San Paolo et Porto Istana à l’entrée de Porto Costa Corallina
(marina privée).
Revenons
sur la météo. Au contraire de la zone Maddelena qui subit un régime de force 6,
7 et 8 depuis le début de semaine, notre zone de navigation était protégée.
Ainsi, nous avons eu le bonheur de passer au moins une journée complète sous un
régime de thermiques classiques. Cette période est révolue ! Nous allons
aussi subir notre petit force 5-6 rafales 7.
Conclusion,
nous sommes coincés et hypothéquons notre remontée dans les délais vers
Vendredi 25 août :
Le
vent est vraiment devenu violent en cette fin de matinée. Nous allons nous
mettre à l’abri dans la marina de Porto San Paolo. Nous en profitons pour faire
le plein… de bouteilles de vin (il n’y a pas que le bateau qui a soif) et de
produits locaux. Les prix des produits frais ont presque triplé comparé à ceux
pratiqués dans le sud. Ne parlons pas de leur qualité minable. A croire que,
plus le nombre de chalands est grand, moins la qualité s’impose. Nous passons
la journée face à la mer dans cette petite station balnéaire familiale. Seule
une petite tentative de pique-nique sur une petite île juste en face du port animera
la journée. Le vent insupportable nous fera vite rentrer au port.
Le
soir, et pour cause de rafales violentes, nous prenons une place dans la
marina. L’accueil y est agréable, mais les prestations sont inexistantes (ni
toilettes, ni douches, ni eau, ni électricité) et le prix a doublé par rapport
aux autres ports de l’île (36 € pour
Porto San Paolo.
Le royaume des « Gommoni ».
Porto
San Paolo.
Samedi 26 août : (
Estelle
a 32 ans aujourd’hui, et pas une ride (contrairement à la mer qui continue à
faire des siennes).
Toujours
bloqués à Porto San Paolo, nous en profitons pour écrire nos cartes et…
rentabiliser notre place de port.
Nous
décidons à la mi-journée de trouver un endroit abrité à proximité de Porto
Istana pour finalement finir vers la pointe du Capo Ceraso. Là, une superbe
crique nous attend. Elle sera un point de départ idéal pour franchir les caps Ceraso
et Figari au petit matin.
Coucher
de soleil sur l’isola
Tavolara.
Petite suggestion de destination
« vacances » : la région de Porto San Paolo nous semble aussi
être un excellent lieu pour passer ses vacances. De nombreuses îles et îlots
sont à distance raisonnable. Par ailleurs, des navigations dans l’archipel de
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Dimanche 27 août :
(Capo Ceraso - Capo Capaccia :
Estelle a 32 ans et 1 jour. Mais, ça ne compte pas !
Pour
naviguer dans des conditions acceptables, nous décollons avant 7h du matin. Le
vent, sans avoir faibli durant la nuit, est toujours d’ouest – nord-ouest force
5-6. Dès le passage du Capo Ceraso, la mer est formée et déboule de côté. Nous
tirons un cap jusqu’au Capo Figari, haut de plus de
L’Isola Tavolara
au lever du soleil. A
l’abri du Capo Figari.
Maintenant,
nous longeons la côte pour aller prendre notre petit déjeuner à Porto Rotondo.
Le port déborde de yachts. Même l’aire des pompes à essence est occupée par un
yacht. Ils se sont tous mis à l’abri du mauvais temps. Les pompes ne se
libérant pas, nous allons faire le plein en face au port de Portisco.
Par
la suite, en longeant la côte, nous trouvons une magnifique petite crique juste
au sud du Capo Capaccia. A cette heure matinale, elle est quasi déserte. Nous
ancrons le bateau pas trop loin de la plage… sans savoir qu’il aurait l’honneur
de figurer sur la quasi intégralité des photos prises
ce jour là par les touristes. Ils ont tous défilé. En couples,
seuls, en groupes, en Bimbo, en Musclors,… juchés sur les rochers rouges au
milieu des eaux paradisiaques.
Nous
validons grâce à notre abonnement Météo Consult la petite fenêtre météo du
lendemain.
Plus
de
Lundi 28 août : (
Estelle
a 32 ans et 2 jours. Pour fêter ça, nous organisons un petit départ en
croisière à 6h du matin. Nous traversons
Dernière
prise de vue sarde
avant la tempête.
Le
rêve ne dure pas très longtemps. Un peu avant
7h, nous arrivons au niveau de l’île de Spargi. Un gros « clapot »
de
Histoire
de décompresser et de sécher les affaires avant de remonter
Premiers pas en terre
Corse. Séchage des affaires et
pause pour décompresser.
Nous
appelons nos cousins pour leur signaler que nous ne rejoindrons pas Galéria par
la mer. Ils nous proposent très gentiment de nous amener la voiture et la
remorque. Nous fixons le rendez-vous à Solenzara. Nous les remercions encore
d’avoir gaspillé une journée de leurs vacances pour nous récupérer, surtout
quand on sait que les 2 jours qui ont suivi ont connu un régime de tempête sur
la totalité de la côte ouest.
Petite
réflexion sur les annonces météo :
Nous avons fait la traversé
Sardaigne - Corse ce lundi 28 août vers 7h du matin.
Le vent était de force 3-4 et la mer avait des
creux voisins de
Comment peut-on se tromper
de
On discerne bien ici les risques d’erreur pouvant
émaner des services météorologiques. Très souvent, les prévisions ont été plus
optimistes que la réalité.
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Nous
remercions :
- L’ensemble de nos cousins
pour leur « couverture » à distance et notre
« rapatriement » par la route.
- Nos amis sardes Giulia, Roberta, Salvatore et
Franco pour leur super accueil.
- Gil, pour nous avoir concocté un bateau capable
d’affronter en sécurité une mer… souvent formée.
Estelle & Pascal
Infos : ppiecoup@intel-media.fr