Pneumatique Passion Club Provence

Les îles du Frioul

( Les empreintes du temps )

Situé à l’entrée de Marseille à environ 1 mille du sud Ouest du vieux port au cœur turbulent de la cité, un archipel composé de 3 îles : Ratonneau, Pomegue et If elles regorgent d’histoire et de culture. Une lumière éclatante sur la blancheur des rochers, une mer profonde ou l’œil se perd un havre de tranquillité pour la faniente, la pêche ou la plongée et des restaurants sympas sur les quais du port. C’est ainsi que nous découvrons les îles du Frioul à bord d’un semi-rigide BWA 520 vtr motorisé avec un 50 ch Tohatsu

La mer est clémente et le soleil est au beau fixe pour passer une journée à travers les vestiges du temps.

Notre première escale se fait sur l’île d’If la plus petite mais certainement la plus célèbre sa renommé est du particulièrement à son château.

La première pierre de celui-ci fut posé sous le régne de François 1er le 20 décembre 1524 il se compose de trois tours saint Christophe la plus massive et la plus haute de 22 mètres face à Ratoneaux qui commande le large tandis que les deux autres St Jaume et Maugouvert regardent vers le vieux port.

Il fut construit au départ pour protéger Marseille des invasions étrangères il devint ensuite prison d’état. C’est surtout grâce à l’imagination débordante d’Alexandre Dumas dans son roman le Compte de Monté Cristo et des légendes aux qu’elles on aurait emprisonné le marquis de Sade ou le masque de fer qu’elle est la plus connue des îles

A l’inverse le compte de Mirabeau ou le capitaine Chataud commandant du Grand St Antoine bateau qui emmena la peste 1720 "  elle fera cinquante mille morts la moitié de la population de Marseille " eux deux furent bel et bien incarcéré.

L’accostage est difficile et ne peut se faire que sur l’embarcadère prévu à la navette. Mais malgré cela on peut jouir d’un paysage magnifique. Le fort chaussé de rocher tout autour est imposant et majestueux.

Nous naviguons maintenant vers l’île de Ratoneau cap sur la calanque de sainte Estève, en arrivant dans la calanque nous découvrons un cadre d’une superbe nudité et des rochers avec des silhouettes rongées par le vent le sel, le soleil et la pluie quoi que les iles ont le curieux privilège d’être la région les plus sèches de France entre 350 et 400 mm d’eau par an.

Par ailleurs le mistral est le grand acteur des îles, il sculpte, il ronge, il ordonne le site, la végétation semble absente mais en s’approchant avec notre pneumatique

La découverte d’une flore blottie au creux des rochers à l’abri des vents, réserve de merveilleuses surprises on y voit même des fleurs mais a tribord une autre surprise nous surplombe c’est l’hôpital Caroline celui-ci construit dans les années 1820 il communique avec l’extérieur par 3 calanques tout d’abord c’elle de sainte Estève, la pointe escourbidon et la calanque de Ratonneau.

Nous décidons d’accoster sur la plage de la calanque sainte Estève qui est fort joli et nous nous dirigeons à pied vers l’hôpital " ça c’est la chance d’avoir un pneumatique on peut accoster ou l’on veut ", vu de la plage et a en juger par les ruines qui subsistent aujourd’hui, la douzaine de bâtiment constituant l’hôpital Caroline formait un ensemble à la fois majestueux et harmonieux. Mais qu’elles fut notre surprise lorsque ayant passé les remparts qui entourent l’hôpital de nous trouver en face de tailleur de pierre de l’association Caroline en train de restaurer les bâtiments de l’hôpital.


Ils nous apprirent que les bâtiments s’organisaient symétriquement autour d’une chapelle central (temple entouré de colonnes à la façon grecs )dont le sanctuaire surélevé était destiné à permettre aux malades de suivre les offices sans quitter les quartiers dans lesquels ils étaient consignés.

On pouvait y loger plus de 350 personnes, plus tard l’hôpital servi de garnison

Puis a la seconde guerre mondial servi aux allemands.

Après avoir pris congé et remercié nos tailleurs de pierres pour leurs précieuses informations nous regagnions notre embarcation et décidons de nous rendre à l’îlot de Tiboulen, pour s’y rendre il nous faut contourner l’île de Ratoneau nous laissons sur notre route des paysages aux reliefs aigus et tourmentés avec des calanques blanchâtres, des petites plages, des criques sablonneuses après avoir passer le cap de croix qui se trouve au nord de l’île Ratoneau nous nous dirigeons vers la pointe de banc en arrivant sur celle-ci nous découvrons à bâbord haut percher sur les rochers une ancienne batterie datant de la 2 guerre mondial.

Direction l’îlot de Tiboulen nous laissons sur notre passage la calanque du berger ainsi que le port naturel de Morgeret après avoir passé la pointe de brigantin nous découvrons l’ilote de Tiboulen et en le passant nous tombons face à l’île de Pomegue en entrant dans la baie du grand soufre nous pouvons apercevoir la digue de Berry de 361 mètres de long qui fut construite en 1822.

Afin d’y faire un vaste port artificiel nommé port Dieudonné les bateaux disposent désormais pour s’abriter d’un plan d’eau de 16 hectares d’une profondeur naturelle de 8 à 12 mètres en logeant l’île de pomegue une multitude de petites calanques s’enfoncent dans l’île ces endroits protéges du vent sont propices aux long pique nique, sieste ou baignade si vous venez naviguer dans les îles du Frioul ne ratez pas ces endroits merveilleux.

 

Capitainerie du Frioul 04.91.59.01.82

Hébergement leo la grange 04.91.59.01.73

Office du tourisme de Marseille 04.91.13.89.00

Les îles du Frioul ont un équilibre fragile il est recommande de marché sur les chemins tracés, de ne pas piétiner la végétation et de ne rien cueillir

Fin