Chronique
d’un provincial au
Samedi 2 décembre 2006.
5h15
Ca y est !
C’est le jour J :
Le programme est fait :
Descente du padoque, douche,
et p’tit-dej frugal !
Go ! go ! go !
Rapide coup d’oeil sur ma
check-list :
-
Mon sac :
prêt
-
Mon billet de
train : prêt
-
Mes
entrées : prêtes
Tout
semble OK
Coiffé de mon bonnet
Cousteau, je m’imagine un air de parisien branché et je presse ma Princesse qui
sans cesse se paresse. Elle me stresse.
Bon sang, l’heure défile vite
et c’est à fond dans notre kangoo que nous traversons
Lyon direction la Part Dieu.
Un train loupé plus tard, et
en compagnie de nos amis du GRAP Kilaloo, Sylv-1, et
Caméléon, nous arrivons enfin en gare.
10h00 Paris Gare de Lyon.
Je me la joue « celui
qui connaît » et entraîne mes amis dans les sous-sols du métro.
Tiens, je ne reconnais pas
tous les panneaux. On dirait qu’il y en a de nouveaux. Ah tiens les cons, ils
ont changé les quais de place. C’est malin ça. Mais où qu’il est maintenant
cette ligne 14, hein !
Mais bon, pas grave,
l’ambiance, de folie qui se lit sur ces visages que nous croisons est
réellement à la hauteur de cette réputation de joyeux drilles que nous
connaissons bien des parisiens et que nous envions tous.
D’ailleurs en guise de
bienvenue, nous avons droit à un accueil en fanfare. Un charmant jeune homme
est venu spontanément nous balbutier sur quelques airs de musique, des jolies
mélodies et ce, tout au long de notre trajet sous terrain.
Je lui serrais cette main
chaleureuse qu’il me tendait dans un élan de générosité spontanée sans doute.
Ah, quel sens de l’hospitalité. J’ai
cependant été très déçu d’observer que j’étais le seul à faire de la sorte, les
autres usagers ignorant tout de cette coutume probablement.
11h00 Porte de Versailles
Je déambule dans les allées
du parc des expositions. Bon sang, que de bateaux.
Des gros, des p’tits, des longs, des courts, des chers, des moins chers.
Autant de pneus….ça me rappelle : « Tiens, voila du
boudin ! », un air d’opéra, mais je ne sais plus lequel si c’est Mozart ou l’autre
là, Clayderman. Mais ce n’est pas le sujet. Nous
croisons (surprise) Chris38 avec Mme (salut Christian, si tu me lis) Et puis,
plus tard, (surprise encore) au détour d’un stand J-Laurent.
Il me présente un type qui s’appelle………….comment qu’il s’appelle déjà ?,
il fait un job: ou-aibe-masseur ou quelque chose
comme ça. Pfft, chai pu, bref.
Nous prenons congé de tout ce
petit monde (oups pardon J-Laurent,
ce n’est pas rapport à ta taille, parole !) et nous continuons notre tour.
J’adore observer les gens.
Tiens celle la par exemple. Une vrai moche. Si si. Un boudin sur un boudin, ouafffff,
trop bon.. Mais pardon, on s’égare.
Je dévisageais attentivement
la femme qui me servait un sandwich minable. La coiffure frisait le ridicule,
le maquillage frisait l’horreur, et………….sous les aisselles, ça frisait.
Quelques euros en moins plus tard, et des rots parfaits, nous reprenons cette
marche réfrénée vers l’orgueil.
Les docs de Capelli, BWA, Joker-boat, et Lomac remplissent désormais ma besace. Même
gamme de prix, mêmes bateaux
apparemment. Maintenant, il faudra convaincre la Baronne, ensuite le
banquier et roulez jeunesse. A nous les
grands espaces de nav, la mer formée, réformée,
déformée. Les nav de nuit avec un beau roll-bar équipé des feux réglementaires, les bronzettes sur
le bain de soleil, et les plongées……bon on s’en fout
en fait. Un gros moteur pour pousser tout ça et Yalahhhh !
18h00
Le retour au bercail
s’annonce proche.
Super journée. Nous nous
sommes fait des tas de nouveaux amis. En effet, les vendeurs, hyper sympas nous
ont invité tous sans exception aucune à passer les voir chez eux au cas ou nous étions dans le coin. J’ai bien compris qu’ils n’habitaient pas Paris, les
feinteurs, je pige vite moi. D’ailleurs, ils m’ont tous donné leur adresse, non
vraiment sympa de leur part. Jamais je ne les oublierais, Né-VEUR !
Je rentre désormais le cœur
emplit d’une joie profonde. Et ce n’est pas un vulgaire contrôleur de la SNCF,
sous prétexte qu’il veut poinçonner mon billet qui va briser mon rêve et ces
instants si féeriques. D’ailleurs, j’en profite pour lui faire remarquer que le
chauffeur passe un peu trop prêt des poteaux dans les courbes et que cela peut
s’avérer dangereux. Mais bon, maintenant, il fait ce qu’il veut, c’est lui le
pro après tout.
Ce soir, mes yeux se
fermeront sur le souvenir de cette journée fantastique et demain sera un autre
jour.
La
prochaine fois, je vous parlerai de ma journée au salon de l’agriculture.
Bubu69